Le traitement réservé aux étrangers par la préfecture du Rhône met en lumière une faille préoccupante dans l'humanité et la justice de nos institutions. Depuis plus d'un an, j'attends un duplicata de mon titre de séjour, pourtant valide jusqu'en 2030. Cette attente interminable dépasse la simple inefficacité administrative : elle devient une négation du respect dû à chaque individu.
Ne sommes-nous pas tous liés par une obligation morale de traiter autrui avec dignité, quelles que soient ses origines ? Cette expérience me pousse à questionner la capacité de nos services publics à honorer les valeurs d'égalité et de fraternité qui fondent notre République. Le silence face à ma situation et à celle de tant d'autres est une injustice silencieuse, mais non moins criante. J'appelle la préfecture à revoir ses priorités et à replacer l'humain au centre de ses actions, car c'est dans la manière dont nous traitons les plus vulnérables que se révèle la véritable grandeur d'une société